Studio 88 : "prendre soin des clients après un long confinement"

C'est dans un contexte de bonne humeur due à la reprise de son activité que nous avons rencontré Séverine Vanpeperstraete, patronne du salon de coiffure "studio 88" où règne un esprit familial.

Le secteur de la coiffure a été très impacté depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19.  Néanmoins, depuis le 11 mai, date de reprise de leur activité, les coiffeurs ont vu leur agenda se remplir sans le moindre temps mort. 

Les employés et les clients ont du s'adapter aux conditions sanitaires du moment (absence de vestiaires, port du masque et shampoing obligatoires). C'est le cas du salon de coiffure Studio 88 et de son personnel souriant ! 

Pour cette interview, Séverine nous a relaté son parcours, ses hobbies, et a retracé la naissance du salon et ses évolutions.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter et retracer l'histoire du Studio 88 ?

Je m'appelle Séverine Vanpeperstraete (nom d'origine Flamande que l'on peut traduire par : "de la rue du poivre"). J'ai 44 ans, je suis en couple, maman d'une fille âgée de 22 ans et grand-mère depuis 4 mois d'une petite fille. Je démarre mes études dans la coiffure à l'age de 14 ans puis devient titulaire d'un CAP (certificat d'aptitude professionnelle) et d'un BEP (Brevet d'études Professionnel) coiffure. Je travaille comme coiffeuse depuis maintenant près de 27 ans. J'ai officié pendant 5 années sur Douai et ensuite atterri à Loos, où je travaille depuis maintenant 22 années !

Était ce au salon studio 88 ?

Oui et non, car  il s'agissait du salon "Salut les 60", qui, il y a 25 ans, était situé en face du Conservatoire à Rayonnement Communal.

Il a ensuite déménagé en 1997, 88 rue du maréchal Foch. En 1999, j'ai géré le salon, puis enfin, je l'ai racheté en 2019 et transformé en "Studio 88", plus conforme à mes aspirations en matière de décoration.

Quelles sont vos passions en dehors de votre activité professionnelle ?

Je pense être de nature très curieuse et m'essaie à toutes sortes d'activités en matière de loisirs. Mes amis me qualifient même d'hyperactive (rires), en tout cas, j'essaie d'être de bonne humeur au quotidien. J'aime le cinéma, la décoration et l'architecture. Je peins également. Il m'est même arrivé d'exposer mes toiles mais aujourd'hui je ne trouve plus trop le temps d'en faire car je ne compte plus les heures passées à travailler dans mon salon. Ceci dit, la coiffure demeure heureusement ma passion depuis toujours.

Comme vous le précisiez, pour exercer ce métier il faut être habité par la coiffure et ses évolutions. Les techniques, les produits changent, les demandes et les tendances des clients également. Il faut donc s'adapter et se former en permanence, au risque de rester figé et par conséquent prendre moins de plaisir. Les retours des clients sont notre satisfaction et notre baromètre pour progresser dans notre carrière. On est là pour les satisfaire et leur redonner confiance en eux dans leur quotidien.

Combien de personnes travaillent dans le salon ?

Nous sommes 7 employés à temps plein et nous accueillons régulièrement des jeunes en apprentissage.

Comment s'est déroulé le retour au travail après cette période compliquée ?

Les collègues étaient impatients de reprendre. Les clients également n'en pouvaient plus et souhaitaient retrouver une harmonie capillaire très perturbée par l'arrêt de notre secteur d'activité. Certains clients avaient testé l'art délicat de la tondeuse....mais rarement avec succès! (rires). 

Malgré la dureté économique liée à la pandémie et ses conséquences, cette crise sanitaire aura ainsi accentué le constat que notre coiffeur était attendu comme le messie. Les carnets de rendez-vous, bondés, en attestent. aussi. Si vous cherchez des conseils, du professionnalisme et de la bonne humeur, n'hésitez pas à franchir le seuil du studio 88, Séverine vous proposera un "plan de coupe" pour vous retrouver sous le feu des projecteurs des plages cet été !